HARCELEMENT A L’ECOLE :
Comment repérer
Comme souvent les enfants n’osent pas aborder la question, la plus grosse difficulté est de les aider à parler. Il faut les encourager à communiquer, être attentif à ce qu’ils disent et surtout à leurs comportements. En particulier, tout changement de comportement soudain qui dure au-delà de 15 jours doit alerter.
Par exemple,
- dégradation ou perte récurrente des affaires personnelles de l’enfant,
- un enfant qui demande à manger en rentrant de l’école alors qu’il avait un goûter dans son sac,
- diminution de sociabilité, un enfant qui affirme désormais passer ses récréations seul,
- attitude de retrait, un enfant qui devient renfermé,
- irritabilité, agressivité,
- décrochage scolaire,
- refus d’aller à l’école, à la cantine, prendre le bus,
- somatisation: maux de ventre, maux de tête, maladies,
- troubles de l’alimentation: excès ou baisse d’appétit,
- troubles du sommeil,
- anxiété voire angoisses,
- état dépressif,
- TOC,
- perte de poids,
- conduite autodestructrice,
… ou au contraire surjeu de bien-être et de joie de vivre.
Plusieurs symptômes peuvent se cumuler et la baisse des résultats scolaires n’est pas systématique.
Harcèlement et intimidation à l’école : Nicole Catheline
Analyse en détail de la dynamique du harcèlement, facteurs de risque, signes avant-coureurs et principaux effets délétères chez la victime comme chez l’agresseur.
Les signes avant-coureurs chez l’enfant harcelé : Hélène Romano
Une mère de famille ne pouvait pas imaginer qu’il pouvait y a avoir du harcèlement à cet âge, en CE1, CE2. Elle n’a rien vu concernant le comportement de sa fille, qui a dépensé beaucoup d’énergie à camoufler sa situation.
Parents : détecter