Les émotions ne sont ni négatives ni positives. En revanche, elles ont une tonalité : agréables ou désagréables. Elles sont indispensables à la prise des décisions.

 

Toute émotion est éphémère, elle s’épuise naturellement. Ce qui n’est pas le cas du sentiment qui peut parfois durer toute une vie.

 

L’accueil et la reconnaissance des émotions renforcent son estime de soi et sa confiance en soi. Le maître-mot pour aider les enfants à gérer leurs émotions est l’empathie (qui passe par l’écoute et la bienveillance).

 

Verbaliser un ressenti désagréable permet d’en réduire la pression et de l’estomper plus rapidement : « J’éprouve de la tristesse », « j’éprouve de la colère ». Nier une émotion est dangereux car elle peut resurgir avec plus d’intensité plus tard.

 

Les émotions sont contagieuses et l’exemplarité est essentielle : les enfants regardent les parents et les imitent.

 

Les émotions nous aident à identifier nos besoins et à les satisfaire. Les besoins fondamentaux de tout être humain sont (selon Marshall Rosenberg) : les besoins physiologiques/ bien-être physique ; la sécurité ; l’empathie/ compréhension ; la créativité ; l’amour/ intimité ; le jeu/ distraction ; le repos/ détente/ récupération ; l’autonomie ; le sens/ spiritualité.

C’est la non-satisfaction des besoins qui déclenche les émotions. C’est donc la cause qu’il est important de traiter. Les émotions sont les conséquences.

Et tout le monde s’en fout #3 – Les émotions –

C’est pas sorcier – Joie, peur, tristesse, colère… QUE D’EMOTIONS !